Lucio Fulci

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Interviews / Interviews autour de Fulci

Sophie d'Aulan

Sophie d’Aulan – actrice (Aenigma)

Découverte en 1983 dans Salut les Mickey, la première émission télévisée en France estampillée Disney, Sophie d’Aulan poursuit sa carrière d’actrice au cinéma dès l’année suivante. Elle apparaît ainsi dans Vive la vie ! (1984) de Claude Lelouch et Cent francs l’amour de Jacques Richard (1986). Puis, en 1987, elle est au générique de Maladie d’amour réalisé par Jacques Deray. La même année, elle joue Kim, l’une des méchantes camarades de Kathy dans Aenigma de Lucio Fulci. Elle disparaît finalement des écrans au milieu des années 90. Désormais à la tête d’une société de communication, sa carrière de comédienne semble bien lointaine.

Comment avez-vous été engagée pour jouer le rôle de Kim ?

C’est Sergio Gobbi, le distributeur français d’Aenigma qui m’a appelée pour rejoindre la distribution.

Qu’est-ce qui vous a motivé dans cette aventure ?

Tout simplement l’opportunité du rôle et l’attraction d’une nouvelle expérience à Sarajevo que je ne connaissais pas.

La production aurait débuté à Boston le 3 novembre 1986. Savez-vous quelles sont ont été tournées là-bas et pour combien de jours ?

En fait, je n’ai tourné que la partie du film à Sarajevo.

J’imagine que vous dormiez tous au même hôtel. Malgré la barrière de la langue, y avait-il un esprit de groupe (voire de troupe) entre les actrices en dehors du tournage ?

Je me souviens d’une bonne ambiance entre nous. En revanche, la nourriture n’était vraiment pas excellente… C’était plutôt de la viande bouillie mais heureusement que la ville était magnifique.

Quelle était la journée de tournage type sur Aenigma ?

De mémoire, rien d’exceptionnel. Nous travaillions 8 heures avec pas mal de tournage de nuit. Il y avait les effets spéciaux à mettre en place et il me semble que Lucio était fatigué.

Vous n’avez pas été doublée quand votre personnage tombe au sol après une défenestration. Comment s’est passée l’élaboration de ce plan ?

Il faudrait que je revoie le film… En tout cas, je me souviens avoir subi l’épreuve des masques qui permettent l’empreinte des visages. C’était une sensation très désagréable d’étouffement…

Que pensez-vous aujourd’hui de cette expérience et du film qui en a résulté ?

C’était une expérience intéressante mais pas suffisamment marquante pour que je m’en souvienne parfaitement 25 ans après. Le tournage me semblait assez fatiguant, long (plus d’un mois à Sarajevo) et un peu bricolé avec peu de moyens. Mais Lucio était un grand maître du genre.

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